Hammarbya paludosa (Malaxis des tourbi�res)

Donn�es in�dites sur Hammarbya paludosa (L.) O. KUNTZE dans le Massif armoricain.

(Article publi� dans l'Orchidophile n� 149, d�cembre 2001)

Fran�ois SEITE & Jos� DURFORT

R�sum� :

Notes et observations, accumul�es depuis dix ans en Bretagne, sur quelques aspects de la biologie du Malaxis des tourbi�res (Hammarbya paludosa) : d�mographie, biom�trie, ph�nologie, reproduction, �cologie.

INTRODUCTION

Pieds fleuris d'Hammarbya paludosa - Monts d'Arrée (Finistère).                                 Inflorescences d'Hammarbya paludosa, Monts d'Arrée, Finistère, 3 août 1994.

Protection nationale.

En 1990, une Orchid�e rarissime des tourbi�res � sphaignes, Hammarbya paludosa, �tait red�couverte dans le Finist�re o� elle �tait pr�sum�e disparue. Depuis, des recherches m�ticuleuses nous ont permis d�y d�couvrir d�autres stations. Au cours de ces 10 derni�res ann�es, nos observations et les suivis r�alis�s sur les 10 sites que compte actuellement le Massif armoricain (Finist�re, C�tes-d�Armor et Loire-Atlantique), nous ont permis de mieux cerner quelques �l�ments de connaissance de cette esp�ce :

d�mographie : fluctuation des effectifs, selon les ann�es et selon les stations ; mise en �vidence de son caract�re de � plante � �clipses ï¿½ ;

biom�trie : �tude statistique de la hauteur des pieds fleuris ;

ph�nologie : cycle annuel de la plante, essentiellement estival ;

reproduction : v�g�tative, par les bulbilles ; et sexu�e, pollinisation par de petits dipt�res ;

�cologie : essai de caract�risation des biotopes � Hammarbya paludosa du Massif armoricain au moyen de relev�s phytosociologiques dans les diff�rentes stations, r�v�lant la pr�sence de l�esp�ce dans plusieurs associations v�g�tales de tourbi�res.

Ce sont ces donn�es, pour la plupart in�dites, que nous nous proposons de d�velopper ici.

DISTRIBUTION FRANCAISE ACTUELLE

Esp�ce circumbor�ale, le Malaxis des tourbi�res (Hammarbya paludosa) se rencontre en Europe du Nord, en Europe moyenne, dans l�ouest de la Sib�rie, en Asie centrale, au Japon, en Alaska et au Canada. En France, il a beaucoup r�gress� depuis un si�cle, et de nombreuses stations ont disparu du fait de la destruction de son biotope exclusif, la tourbi�re acide � sphaignes.

Actuellement, 7 d�partements situ�s dans le Massif armoricain, le Massif central et les Vosges abritent encore cette raret� :

la Corr�ze : 1 station (1 pied en 1996),

les C�tes-d�Armor : 1 station (37 pieds en 1997),

le Finist�re : 8 stations (595 pieds en 2000),

la Haute-Vienne : 1 station (2 pieds en 1998),

la Loire-Atlantique : 1 station (8 pieds en 1995),

la Loz�re : 1 station (40 pieds environ en 1997),

les Vosges : 1 station (une centaine de pieds, esp�ce red�couverte en 2000).

Le Massif armoricain constitue le bastion de l�esp�ce, et le d�partement du Finist�re abrite � lui seul 75 % de la population fran�aise actuellement connue, dans l�unique r�gion des Monts d�Arr�e.

DEMOGRAPHIE : ANALYSE DES POPULATIONS BRETONNES

De 1993 � 2000, nous avons d�nombr� le plus pr�cis�ment possible les diff�rentes populations bretonnes de Malaxis, que nous avons piquet�es � l�aide de b�tonnets en plastique de diff�rentes couleurs, bleus pour les pieds florif�res, et blancs pour les non fleuris, en inspectant chaque station plusieurs fois au cours de la saison. Ce travail long et fastidieux, vu la taille minuscule et l�homochromie de la plante, nous a permis de suivre les fluctuations des effectifs selon les ann�es.

Chaque population r�agit diff�remment au cours d�une m�me ann�e : les stations situ�es en bas de pente, o� l�eau stagne davantage, sont favoris�es les ann�es s�ches ; inversement, celles situ�es � mi-pente, donc mieux drain�es du fait de la d�clivit� du terrain, ont de meilleurs effectifs les ann�es humides, alors que les pr�c�dentes subissent une inondation prolong�e, pr�judiciable au d�veloppement de l�esp�ce, qui est bien connue pour son caract�re de � plante � �clipses ï¿½, ph�nom�ne que nos comptages ont bien mis en �vidence. Les fluctuations peuvent �tre tr�s importantes, et si les conditions sont d�favorables, la plante peut ne pas fleurir, ou m�me demeurer � l��tat de pseudobulbe (sans feuille), ind�tectable parmi les sphaignes.

En 1998, 1999 et 2000, dans 3 tourbi�res du Finist�re, nous avons entrepris de suivre les pieds pr�sents sur des carr�s permanents de 50 cm de c�t�. Nous les avons rep�r�s pr�cis�ment afin de surveiller leur devenir, pour voir s�ils r�apparaissent, s�ils refleurissent, et s�il y en a de nouveaux. Pour parvenir � des conclusions valables, ce suivi devra se poursuivre plusieurs ann�es encore.*

Carré permanent pour suivi des pieds d'Hammarbya paludosa.

*(Le r�sultat de nos relev�s sur 5 ans, de 1998 � 2002, montre clairement que les plants peuvent ne pas fleurir certaines ann�es, puis refleurir ; les pieds adultes peuvent vivre et fleurir au moins 5 ans ; ils peuvent "s'�clipser" certaines ann�es, puis �tre visibles � nouveau).

ELEMENTS DE BIOMETRIE

De 1993 � 2000, nous avons mesur� �galement la hauteur des pieds fleuris dans les diff�rentes stations du Massif armoricain, en excluant les plants mal form�s, ab�m�s ou mutil�s par les limaces, redoutables pr�dateurs, soit au total un �chantillon de 746 pieds. En grande majorit�, ils mesurent de 3 � 10 centim�tres, la moyenne �tant comprise entre 6 et 7 cm ; des plants de plus de 12 cm sont tout � fait exceptionnels, 15 cm �tant le maximum observ�, et 2 cm le minimum. Ces chiffres correspondent � ceux annonc�s par DES ABBAYES pour le Massif armoricain, et par LANG pour les Iles britanniques.

Ce qui frappe avant tout sur le terrain, c�est la taille minuscule de la plante. Les pieds fleuris sont d�j� peu visibles, mais ceux qui ne fleurissent pas sont encore plus difficiles � rep�rer !

PHENOLOGIE

Fin Juin :

- Un nouveau pied se d�veloppe au sommet du pseudobulbe de l'ann�e pass�e (B), qui surmonte celui de l'ann�e pr�c�dente (A).

- Apparition de l'�pi et des feuilles simultan�ment.

Juillet-Ao�t-(Septembre) :

- Floraison (�tal�e sur 2 mois)

- F�condation par petits dipt�res (allogamie) (d)

- �laboration d'un nouveau pseudobulbe (C)

- Formation de bulbilles � l'apex des feuilles.

Fin Septembre :

- Chute des bulbilles (b)

- Dispersion des graines (g)

- Disparition de la tige et des feuilles.

Octobre � Juin :

- Repos automnal, hivernal et printanier ; seul demeure le nouveau pseudobulbe (C) surmontant celui de l'ann�e pr�c�dente (B).

La plante n�est pratiquement visible qu�en �t�. Ann�e apr�s ann�e, elle se d�place verticalement, contrairement aux autres Orchid�es europ�ennes qui ont un d�placement horizontal. De ce fait, elle est parfaitement adapt�e � la croissance des sphaignes sur lesquelles elle vit.

Elle commence � se d�velopper en juin, � partir du pseudobulbe �labor� l�ann�e pr�c�dente, fleurit en juillet et en ao�t, parfois encore en septembre, tout en �laborant un autre pseudobulbe et en produisant des bulbilles au sommet des feuilles, et finit son cycle fin septembre en lib�rant les graines, pendant que les bulbilles se d�tachent des feuilles qui se dess�chent. La plante demeurera invisible jusqu�au mois de juin de l�ann�e suivante, o� un autre cycle recommencera.

REPRODUCTION V�G�TATIVE

Pseudobulbe, bulbilles sur le bord des feuilles. Détail des bulbilles.

Fait unique chez les Orchid�es europ�ennes, � l�apex des feuilles Hammarbya paludosa produit des bulbilles qui, apr�s leur chute, peuvent � leur tour donner naissance � d�autres pieds clon�s. Ce mode de reproduction v�g�tative semble efficace, et on observe assez fr�quemment des groupes d�individus, parfois jusqu�� une vingtaine, issus probablement des bulbilles d�un m�me pied, qui se sont d�velopp�es sous lui, ou � proximit� imm�diate. Nous avons remarqu� que les jeunes plants produisent aussi des bulbilles, et qu�ils n�attendent donc pas l��ge adulte pour se reproduire de cette mani�re.

REPRODUCTION SEXU�E

La fleur d�Hammarbya paludosa subit une torsion de l�ovaire de 360�. De ce fait, le labelle se retrouve dirig� vers le haut, de m�me que le stigmate qui est situ� au-dessus des pollinies. Au nombre de 4, accol�es 2 � 2 et r�unies par un viscidium, elles ont l�aspect de larmes aplaties, jaun�tres ou verd�tres, d�aspect cireux, et mesurent 500 x 200 μm environ, donc quasiment invisibles � l��il nu !

Fleur en train de s'ouvrir, pollinies jaunes intactes. Pollinie d'Hammarbya paludosa (x 400). Tête de Neuratelia avec pollinies d'Hammarbya paludosa collées sous la tête (x 100) Fleur fécondée par un diptère, qui a déposé une pollinie sur le stigmate et extrait les pollinies de la fleur.

Hammarbya paludosa est pollinis� par de minuscules dipt�res du groupe des N�matoc�res. Nous avons pu en observer quelques esp�ces diff�rentes qui fr�quentaient les fleurs de Malaxis, 4 de la famille des Mycetophilidae (Neuratelia sp, dont Phronia digitata) et une de celle des Sciaridae. Actifs par temps couvert ou crachin, ils �vitent les heures les plus chaudes de la journ�e s�il y a du soleil, et cessent toute activit� par grand vent ou forte pluie.

L�insecte se pose sur les s�pales, qui servent de piste d�atterrissage, en particulier le s�pale � dorsal ï¿½ situ� en position inf�rieure, et l�che avidement le labelle qui s�cr�te tr�s probablement du nectar, ou une substance analogue, le long de ses stries verd�tres. L�insecte introduit sa t�te au fond du labelle ; le viscidium touche alors le dessous du cou, et les pollinies y adh�rent ; le rostellum les emp�che d�entrer en contact avec le stigmate. Puis le dipt�re s�envole, avec son pr�cieux fardeau coll� sous sa t�te.

Neuratelia léchant le labelle.

Les pollinies se collent sous la tête.

Départ de la fleur avec les pollinies.

Dépôt des pollinies sur le stigmate d'une autre fleur.

En visitant une autre fleur, cette fois les pollinies vont entrer en contact avec la surface stigmatique gluante et y adh�rer, assurant ainsi la f�condation. Si l�insecte ne transporte pas de pollinie, le dessous de sa t�te se colle parfois � la surface stigmatique, et il doit fournir des efforts pour pouvoir se lib�rer. Tout ceci est quasiment invisible � l��il nu, et ne peut se voir qu�� travers l�objectif macro d�un appareil photographique, car l�insecte ne mesure qu�environ 3 mm. A notre connaissance, ce mode tr�s particulier de pollinisation d�Hammarbya paludosa n�a encore jamais �t� d�crit.

Dans le Massif armoricain, nous avons not� que le taux d�ovaires f�cond�s est bas, de l�ordre de 2 � 3 % seulement, rarement jusqu�� 10 %. La production de graines y est donc faible en g�n�ral ; trapues et assez carr�es, elles sont particuli�rement minuscules, et mesurent environ 250 x 200 μm.

Capsules d'Hammarbya paludosa.

Graine d'Hammarbya paludosa (x 400).

ECOLOGIE

En Bretagne, nous n�avons pas toujours rencontr� l�esp�ce dans le milieu o� elle est d�crite habituellement dans la litt�rature : les bords de mares en voie d�atterrissement. Nous l�avons observ�e � plusieurs reprises dans des tourbi�res de pente, parmi les sphaignes et dans des milieux satur�s d�eau, en compagnie de la Narth�cie, esp�ce typique des tourbi�res atlantiques ; c�est pourquoi nous avons r�alis� des relev�s phytosociologiques dans les diff�rentes stations d�Hammarbya paludosa du Massif armoricain pour essayer de caract�riser au mieux les biotopes susceptibles de l�h�berger.

Helodeto-Potamogetonetum et Eleocharetum multicaulis, bord de mare en voie d'atterrissement, Côtes-d'Armor. Sphagno-Narthecietum, tourbière de pente des Monts d'Arrée, Finistère. Drosero-Rhynchosporetum, ancienne fosse de tourbage des Monts d'Arrée, Finistère. Erico-Sphagnetum, tourbière bombée, Loire-Atlantique.

L�analyse du tableau d�une quinzaine de relev�s effectu�s dans le Massif armoricain nous a montr� clairement la pr�f�rence �cologique de l�esp�ce pour des micro-habitats tourbeux tr�s engorg�s et oligotrophes. Plusieurs biotopes se d�gagent de ces observations :

- les bords de mares, cuvettes et ruisselets en fonds de vall�e ou bas de versants, occup�s par l�Hyperico-elodis � Potamogetonetum oblongi (All. 21) Br.-Bl. et Tx 52 en voie de fort atterrissement, ou par l�Eleocharetum multicaulis (All. 22) Tx 37 ;

- les d�pressions tr�s engorg�es du groupement � Narth�cie, sur des pentes faibles ou replats, parfois entrecoup�es par un groupement de cicatrisation � Rhynchospore blanc, correspondant respectivement au Sphagno plumulosi � Narthecietum ossifragi (Touffet 69) Cl�ment 78 et au Drosero intermediae � Rhynchosporetum albae (All. et Denis 23) All. 26 ;

- et les buttes basses � sphaignes ombrophiles au sein d�une tourbi�re bomb�e (1 relev� unique) de l�Erico tetralicis � Sphagnetum acutifolii (Touffet 69) Cl�ment 78.

R�alis�s sur de petites surfaces (certaines inf�rieures � l�aire minimale), les relev�s phytosociologiques ne peuvent servir � effectuer une typologie phytoc�notique pr�cise ; en revanche, ils nous ont permis de mieux cerner les habitats de l�esp�ce en comparant nos relev�s aux syntaxons d�crits du Massif armoricain (Touffet 69, Cl�ment 78).

CONCLUSION

Les tourbi�res � Hammarbya paludosa sont tr�s fragiles ; la plante est extr�mement sensible aux modifications du milieu. Le drainage, l�enr�sinement, les pollutions diverses et la d�gradation de la qualit� de l�eau sont fatals � cette esp�ce pionni�re. De m�me, l��volution naturelle de ses biotopes peut lui �tre d�favorable � long terme.

Menaces : les limaces, redoutables prédateurs naturels d'Hammarbya paludosa. Menaces : drainage et enrésinement d'une tourbière de pente des Monts d'Arrée, Finistère. Menaces : décharge dans une tourbière à Hammarbya paludosa des Monts d'Arrée, Finistère. Réserve naturelle du Cragou, Finistère : protection, gestion et suivi des pieds d'Hammarbya paludosa.

Dans le Massif armoricain, certaines tourbi�res qui l�h�bergent jouissent d�une protection et d�une gestion appropri�e par des associations de protection de la nature (S.E.P.N.B.-Bretagne Vivante, F.C.B.E.). Mais d�autres n�ont aucune protection, et il convient d��tre vigilants face aux menaces qui peuvent �ventuellement peser sur elles. Cette esp�ce, rappelons-le, est prot�g�e en France (annexe I).

Nos donn�es accumul�es depuis 10 ans dans le Massif armoricain serviront peut-�tre, nous l�esp�rons, � mieux g�rer et prot�ger les quelques sites qui h�bergent encore cette Orchid�e et enrayer son d�clin dramatique en France depuis un si�cle.

REMERCIEMENTS

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont aid�s dans la r�alisation de cet article, trop nombreuses pour �tre cit�es. Merci tout sp�cialement � Fr�d�ric BLANCHARD pour ses conseils et son analyse de nos relev�s phytosociologiques.

BIBLIOGRAPHIE

-        ANNEZO N., MAGNANON S., MALENGREAU D., 1999. � La flore bretonne. Collection  Les carnets  de la Nature en Bretagne, Conservatoire Botanique National de Brest, 138 p.

-        BARGAIN B., BIORET F., MONNAT J.Y., 1991. � Orchid�es de Bretagne. Penn ar Bed 142-143 : 20-21, Brest.

-        BLANCHARD F., 1996. � Le Malaxis des marais (Hammarbya paludosa (L.) O. KUNTZE) : joyau floristique des tourbi�res fran�aises. L��cho des tourbi�res 1 : 10-11, Espaces naturels de France.

-        BOURNERIAS M. et al., 1998. �  Les Orchid�es de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Montpellier, 416 p.

-        CORILLION R., 1956. �  Sur deux localit�s nouvelles de Malaxis paludosa en Bretagne. Bulletin de la Soci�t� Botanique de France, 7-8 : 484-485.

-        DANTON P., BAFFRAY M., 1995. �  Inventaire des plantes prot�g�es en France. Nathan, Paris,   294 p.

-        DARWIN C., 1862. � On the various contrivances by which British and foreign orchids are fertilized by insects, and on the good effects of intercrossing. Londres.

-        DELFORGE P., 1994. �  Guide des Orchid�es d�Europe, d�Afrique du Nord, et du Proche-Orient. Delachaux et Niestl�, Paris, 480 p.

-        DES ABBAYES H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. �  Flore et v�g�tation du Massif armoricain, tome 1 : La flore vasculaire. Presse Universitaire de Bretagne, St Brieuc : 1152-1153.

-        DES ABBAYES H., CORILLION R., 1953. �  R�partition et v�g�tation du Malaxis paludosa dans le Finist�re.  Bulletin de la Soci�t� Botanique de France, 100, 7-9 : 354-358.

-        DURFORT J., 1990. �  Red�couverte du Malaxis des tourbi�res dans les Monts d�Arr�e. Penn ar Bed 136 :  43-45, Brest.

-        GARNIER M. et al., 1997. �  Tourbi�res et bas-marais.  Penn ar Bed, n� sp�cial tourbi�res, 100 p.

-        JACQUET P., 1995. �  Une r�partition des Orchid�es sauvages de France, 3�me �dition. Soci�t� Fran�aise d�Orchidophilie, Paris.

-        LANDWEHR J., 1983. �  Les Orchid�es sauvages de France et d�Europe. Piantanida, Lausanne, 600 p. (2 tomes).

-        LANG D., 1989. �  A guide to the wild Orchids of Great Britain and Ireland. Oxford University Press, 236 p.

-        LESOUEF J.Y., 1995. � Hammarbya paludosa (L.) O. KUNTZE. Livre Rouge de la flore menac�e de France : 225, Mus�um National d�Histoire Naturelle, Paris.

-        LESOUEF J.Y., 1999. �  Les plantes menac�es de France, Actes du colloque de Brest (15-17 octobre 1997). Conservatoire Botanique National de Brest,  Soci�t� Botanique du Centre-Ouest, n� sp�cial 19 : 499.

-        MANNEVILLE O. et al., 1999. �  Le monde des tourbi�res et des marais, France, Suisse, Belgique et Luxembourg. Delachaux et Niestl�, Paris, 320 p.

-        MATHE H., PIERNE A., 2001. � Red�couverte d�Hammarbya paludosa (L.) O. KUNTZE dans les Vosges. L�Orchidophile 145 : 29-35, Soci�t� Fran�aise d�Orchidophilie, Paris.

-        SEITE F., 1993. �  D�couverte d�une nouvelle station de Hammarbya paludosa dans les Monts d�Arr�e. E.R.I.C.A.  4 : 28-29, Brest.

-        SEITE F., DURFORT J., 1995. �  Hammarbya paludosa : sa r�partition dans le Massif armoricain. E.R.I.C.A. 6 : 67-72, Brest.

-        SEITE F., LORELLA B., 2000. � Les Orchid�es sauvages de Bretagne. L�Orchidophile 142 : 115-120, Soci�t� Fran�aise d�Orchidophilie, Paris.

-        VISSET L., 1984. �  Flore et v�g�tation. Penn ar Bed 117 : 66-67, Tourbi�res et bas-marais, Brest.

< Liste esp�ces
OSZAR »